HistoriqueRoman

Les optimistes

Auteur : Makkai, Rebecca

Format : 560 pages

Note :

Editeur : Les escales éditions

Année de parution : 2020

La 4ème de couverture

Du Chicago des années 1980 au Paris d’aujourd’hui, une épopée puissante sur le pouvoir de l’amitié face à la tragédie.

À Chicago, dans les années 1980, au cœur du quartier de Boystown, Yale Tishman et sa bande d’amis – artistes, activistes, journalistes ou professeurs… – vivent la vie libre qu’ils s’étaient toujours imaginée. Lorsque l’épidémie du sida frappe leur communauté, les rapports changent, les liens se brouillent et se transforment. Peu à peu, tout s’effondre autour de Yale, et il ne lui reste plus que Fiona, la petite sœur de son meilleur ami Nico.

Le pitch

A Chicago, dans les années 80 le sida est là, il décime la communauté gay.  

Yale est un jeune galeriste en pleine ascension professionnelle. Il fait partie d’une bande de copains pour la plupart homosexuels. Le roman démarre au moment de l’enterrement de Nico, le premier du groupe à être atteint par le virus, laissant derrière lui sa sœur Fiona, son conjoint et ses amis bouleversés et apeurés par l’avenir.

Tout au long du livre, les chapitres vont alterner entre les années 80 et la dissolution du groupe d’amis et 2015, à Paris, au moment où Fiona essaye de retrouver sa fille disparue.

L’avis de Marion

Beaucoup d’émotions à la lecture de ce roman, qui englobe une grande partie de ce que j’apprécie quand je lis.

Les optimistes c’est tout d’abord un roman historique. Que ce soit dans les années 80 à Chicago, avec l’apparition du sida dans le quotidien des jeunes, notamment la communauté gay. Qu’à Paris, en 2015, période des attentats au Bataclan.
C’est factuel, c’est précis et documenté. Ces repères temporels et réels, nous permettent de nous projeter dans cette histoire, au cœur de ce groupe d’amis, guidé par Yale, témoin de cette génération et Fiona, pionnière du temps et seule rescapée.
L’auteure alterne entre ces deux périodes et on sent l’écart et l’évolution plus ou moins positive de ces deux jeunesses qui doivent vivre avec ce qu’on leur a transmis et ce qu’ils doivent créer ou préserver.
Il y a aussi une sous histoire avec Nora, nous ramenant à cette génération de jeunes qui a du subir la guerre et ses malheurs.

Les optimistes, c’est également un roman d’amitié. Une belle histoire tragique, où peu d’espoirs subsistent quand on connait le sujet principal qui s’est malheureusement immiscé au milieu de ce groupe d’amis, le sida. Mais qui, au milieu de tous ces drames, ne cesseront de rechercher la beauté de l’Homme, de rêver de liberté et de garder espoir.
Ce qui m’a particulièrement plu c’est que ce n’est pas un livre qui fait pleurer, ce n’est pas caricatural. Il y a beaucoup d’empathie et d’espoir. Tout est décrit de façon juste, que ce soit les souffrances, les peines ou les joies de tous ces personnages dont la vie va prendre une tournure imprévue, liée à l’actualité et l’époque dans laquelle ils sont.
Le destin de tous sera marqué de façon permanente par les traumatismes de la décennie : sida, attentat, évolution des mœurs, homophobie… Chaque génération a son lot de difficultés et d’insouciances et rien n’est acquis.

C’est donc avec beaucoup de justesse que Rebecca Makkai va retranscrire cette histoire d’amitié puissante, sur plusieurs années. Un récit sur la vie. Une belle épopée marquée par ce fléau qui brisera une génération et celles qui suivent à jamais. Un livre qui me ramène à mes premiers souvenirs émus de lecture, lorsque j’ai découvert « Plus grands que l’amour » de Dominique Lapierre.
Une fresque que je te recommande donc que ce soit pour son côté romanesque et ses personnages que pour le témoignage de ces époques, indispensable pour se souvenir.
Carpe Diem !

Pour briller en soirée

Chicago, dans l’état de l’Illinois, est l’une des villes les plus vivantes des Etats-Unis. Elle est célèbre pour son architecture audacieuse et bénéficie d’une situation extraordinaire, au bord du lac Michigan.
C’est aussi la ville de toutes les innovations. On y a inventé le chewing-gum, le flipper et les rollers, la pilule contraceptive… Ernest Hemingway et Hillary Clinton y sont nés. 

On surnomme la ville de Chicago Windy City mais sais-tu pourquoi ?
En fait, personne ne le sait vraiment. Il existe plusieurs hypothèses (plus détaillées ici) faisant référence :
– aux vents qui peuvent souffler sur la ville.
– aux politiques qui sont connus pour être très bavards, brassant du vent.
– à l’exposition universelle et la jalousie de la ville de NYC.



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