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Le mystère de la chambre jaune

Auteur : Leroux, Gaston

Format : 254 pages

Note :

Editeur : Pierre Lafitte

Année de parution : 1907

La 4ème de couverture

« Eh bien, mon cher Sinclair… vous avez lu ?…
– Le crime du Glandier ?
– Oui ; « la chambre jaune » ! Qu’est-ce que vous en pensez ?
– Dame, je pense que c’est le « diable » ou la « Bête du Bon Dieu » qui a commis le crime. »

Malgré l’ironie, Sainclair n’est pas loin d’exprimer l’opinion générale ! Mlle Stangerson vient d’échapper à la mort, mais son assassin court toujours. Comment s’enfuit-on de la Chambre Jaune ? Par la porte ? fermée à clé ! La fenêtre ? elle est grillagée ! Ni cheminée, ni autre issue… Aussi close qu’un coffre-fort. Un vrai mystère…

L’avis de Julien

J’étais curieux de découvrir une oeuvre que certains citent parfois parmi les plus grands chefs d’oeuvre du roman policier.
Bon, bon, bon…
L’histoire est bien racontée, le mystère assez opaque et l’on reste accroché au texte jusqu’au dénouement final.
Pourtant, j’ai été souvent gêné par le côté vieillot de la narration. Cet effet je ne l’ai pas lorsque je lis Agatha Christie ou Conan Doyle.
J’ai trouvé également Rouletabille un peu fatigant. Il est très jeune mais pourtant donneur de leçons. Il est aussi, à la manière d’un Hercule Poirot, très secret et ne divulgue que lorsque c’est obligatoire quelques informations ou déductions. Le lecteur se trouve donc (c’est mon opinion) mis de côté jusqu’à ce que l’on décide de lui livrer le mystère final.
J’ai été également un peu déçu par le dénouement que j’ai trouvé un peu tiré par les cheveux et un peu décevant.
Je comprends pourtant le succès du livre au début du 20ème siècle, et je pense qu’il faut le lire comme un témoignage de ce qu’était le roman policier en France à cette époque pas si lointaine.
Il permet aussi de découvrir Rouletabille qui est un personnage imaginaire bien ancré dans la culture française.
Je préfère cependant lire cependant Arsène Lupin de Maurice Leblanc qui aurait selon les infos piochées sur internet inspiré Gaston Leroux (leurs romans étant sortis quasiment en même temps je suis assez septique).

Pour briller en soirée

Gaston Leroux, grand reporter est le créateur de Rouletabille, journaliste à l’intelligence flamboyante. Pour les amis Nissarts, il est mort à Nice et repose au cimetière du château.

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