Roman

Vincent qu’on assassine

Auteur : Jaeglé, Marianne

Format : 320 pages

Note :

Editeur : Gallimard

Année de parution : 2016

La 4ème de couverture

« Tu es trop jeune pour le savoir, ajoute-t-il à voix basse : un peintre peint non seulement avec de la couleur mais aussi avec de l’abnégation, des renoncements à soi et le coeur brisé. »
Auvers-sur-Oise, juillet 1880. Vincent Van Gogh revient du champ où il est allé peindre, titubant, gravement blessé. Il n’a pas tenté de se suicider, comme on le croit d’ordinaire. On lui a tiré dessus. Qui est responsable de sa mort ? Comment la légende du suicide a-t-elle pu perdurer si longtemps ?

 Inspiré par les conclusions des historiens Steven Naifeh et Gregory White Smith, ce roman montre Van Gogh aux prises avec ceux qui l’entourent et ses démons intérieurs, et rend ainsi justice à un homme d’exception que son époque a condamné à mort.

Le pitch

Ce roman couvre une partie de la vie de notre artiste maudit, à peu près ses deux dernières années. 
Deux années difficiles pour Vincent Van Gogh qui enchaînera les désillusions et les soucis de santé, notamment psychologiques. 
Cependant, ou heureusement, l’artiste ne cessera jamais de peindre malgré le peu d’intérêt que provoquent ses toiles et les critiques acerbes de certains. 
De la cohabitation difficile avec Paul Gauguin jusqu’aux journées fatales de son trépas, Marianne Jaeglé nous conte avec brio la (véritable ?) histoire d’un des plus grands peintres de l’histoire mondiale.

L’avis de Julien 

Après un joli voyage à Amsterdam et la visite du musée Van Gogh, le hasard a jeté dans mes mains ce roman mi-enquête, mi-biographie sur la vie de Vincent Van Gogh. 

Et s’il ne s’était pas suicidé et que quelqu’un l’avait assassiné ? Le point de départ de ce livre est quand même bien tentant. En s’appuyant sur les travaux d’historiens, Marianne Jaeglé a pris le parti de narrer dans le détail les deux dernières années de la vie de l’artiste.

Nous découvrons donc dans le détail sa relation solide avec son frère, Théo, mécène et protecteur. 
Puis, nous frémissons devant Paul Gauguin, personnage haut en couleur, agacé par la folie et la sensiblerie de Vincent. 
Enfin, nous compatissons devant la fragilité du peintre, et sa volonté de dépasser les avis contraires pour continuer à représenter le monde comme il l’entend. 

En résumé, c’est un joli livre que j’ai eu entre mes mains et je suis ravi d’avoir compris, un peu, qui était Van Gogh. J’ai également apprécié d’être aux premières loges devant la création de tableaux célèbres tels « la maison jaune », « les tournesols » ou « la nuit étoilée ». 

Pour briller en soirée

La vie de Vincent Van Gogh a souvent été portée au cinéma. Cependant, pour nous français, nous revient évidemment en mémoire l’interprétation de Jacques Dutronc dans le film de Maurice Pialat en 1991.

Depuis quelques années fleurissent des thèses sur des oeuvres cachées, sur des supposés faux et donc sur l’assassinat du peintre. 
En plus de Marianne Jaeglé, Jean-Michel Guenassia, que nous avons tant aimé dans le club des incorrigibles optimistes, nous livre également sa propre histoire. 
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