Juste avant le bonheur
Auteur : Ledig, Agnès
Format : 336 pages
Note :
La 4ème de couverture
Cela fait longtemps que Julie ne croit plus aux contes de fées. Caissière dans un supermarché, elle élève seule son petit Lulu, unique rayon de soleil d’une vie difficile. Pourtant, un jour particulièrement sombre, le destin va lui sourire. Ému par leur situation, un homme les invite dans sa maison du bord de mer, en Bretagne. Tant de générosité après des années de galère : Julie reste méfiante, elle n’a pas l’habitude. Mais pour Lulu, pour voir la mer et faire des châteaux de sable, elle pourrait bien saisir cette main qui se tend…
Le pitch
Première partie très fraîche dans laquelle on rencontre les personnages, leurs maux et leurs solitudes. Leur besoin de l’autre et de donner à l’autre.
On partage alors une tranche de vie avec eux.
Julie qui se bat pour offrir une vie décente à son Lulu, son petit bout de 3 ans.
Le coup de foudre amical tellement évident entre Paul et Julie, la détresse de Jérôme, la force de Julie, la fraîcheur et la joie de vivre de Lulu, la vie qui semble leur sourire enfin grâce à cette alchimie parfaite et ce besoin mutuel de soutenir l’autre.
Les ingrédients parfaits pour un sympathique roman sentimental. Je pensais à une lecture un peu légère, de fille, comme j’aime parfois. La 4ème de couv’ le prétendait.
Ça c’était hier !
Et…
L’avis de Marion
Quelle surprise en lisant ce livre !
Voilà que les larmes me coulent, quelle claque.
Je n’ai pu me détacher de l’histoire. Beaucoup d’émotion inattendue.
Sans en dire trop (ce serait dommage), il ne m’est pas souvent arrivé de pleurer à chaudes larmes en lisant un roman.
Ce livre est juste mais déroutant. Je me suis demandée si ce n’était pas une expérience vécue tellement l’émotion est vive.
Une histoire d’hommes et de femmes qui se rencontrent, s’entraident, vivent avec des tragédies passées et des drames communs, se relèvent et continuent de vivre, plus forts, parce que c’est ça, la vie.
Une écriture bluette, où l’on commence à croire aux contes de fées, durant toute la première partie et un changement de style radical dans la deuxième. Âme sensible, s’abstenir.
Je suis très partagée car cette histoire m’a profondément touchée, un peu trop peut-être. Une boule au ventre qui m’empêche d’éprouver du plaisir à la fin.
Mais qu’attendons-nous de la lecture ?
Qu’elle nous touche, nous émeuve, nous bouleverse, nous instruise, nous rende heureux, nous occupe, nous fasse peur, nous perturbe… Vaste débat !
Pour briller en soirée
Agnès Ledig s’est mise à écrire pendant la maladie de son fils Nathanaël, atteint de leucémie.
On comprend mieux d’où vient son don pour transmettre et exprimer les émotions et les sentiments. Simplement mais de façon bouleversante.
J’ai aussi beaucoup aimé, alors qu’au départ je pensais que ce serait du classique, déjà lu, attendu… Jolie surprise pour moi aussi!
Merci Coline pour ton avis. As-tu aussi versé ta petite larme ou suis-je devenue trop sentimentale ?
De la meme auteure, j’ai aussi trouvé chouette « Marie d’en haut »!
C’est noté, à mettre dans notre booklist !