L’épée de Darwin
Auteur : Simmons, Dan
Format : 633 pages
Note :
Editeur : Editions Robert Laffont
Année de parution : 2000
La 4ème de couverture
« Le petit monde des enquêteurs des compagnies d’assurances décerne chaque année de façon posthume le prix Darwin à la personne qui a rendu le plus service à l’humanité en retirant son ADN du patrimoine génétique commun… [C’est à dire] celui qui se tue de la manière la plus stupide. L’année dernière par exemple, c’est un mec de Sacramento qui a tellement secoué un distributeur de Pepsi que la machine est tombée sur lui en l’écrasant. »
Darwin Minor, docteur en physique, travaille pour des compagnies d’assurances comme expert en accidents de la route. Des accidents, il en a vu des centaines, mais des comme celui-ci, jamais…
Le pitch
Darwin Minor travaille comme expert pour des compagnies d’assurance avec Lawrence et Trudy.
Il est chargé de repérer si certains accidents ne sont pas des arnaques.
L’imagination humaine n’ayant pas de limites, certains sinistres sont hallucinants et le travail de Dan n’est pas facile.
Cependant, tout se complique encore lorsqu’un véritable réseau semble voir le jour, réseau que le FBI, assisté par Dar va essayer de débusquer.
D’avocats véreux en mercenaires russes, notre expert va avoir du pain sur la planche et son passé secret de tireur d’élite pourra être utile.
L’avis de Julien
Pour ceux qui lisent régulièrement le blogbook de Cassiopée, Dan Simmons n’est pas un inconnu. En effet, il est l’auteur des Cantos d’Hypérion, romans de science-fiction plébiscités par bon nombre de fans à travers le monde.
Dan Simmons est ce que l’on appelle un touche-à-tout. Il s’essaie en effet ici au thriller. Une bonne 4ème de couverture (ce qui est plutôt rare), un auteur que j’adore, je ne pouvais pas passer à côté de l’épée de Darwin.
Pourtant, j’ai été plutôt déçu par le début de ma lecture. En effet, cela correspondait plus à un inventaire d’accidents surprenants qu’à une véritable histoire. Les qualités de Darwin étaient mises en avant mais aucune véritable trame ne se dégageait du roman. Je n’ai jamais réussi, d’ailleurs, à complètement oublier le côté un peu faiblard et attendu du scénario.
J’ai quand même englouti facilement l’épée de Darwin. Quelques passages notamment m’ont tenu en haleine et permis de ne pas décrocher. Darwin qui était tireur d’élite raconte pendant plusieurs pages un épisode qu’il a vécu pendant la guerre du Vietnam. J’ai trouvé ce moment complètement hallucinant, dense, presque irréel.
L’auteur a bossé le sujet et il maitrise totalement les scènes de guerre.
Ce n’est évidemment pas suffisant mais sans me laisser un souvenir impérissable, ce roman aura été, au final, un bon moment.
Pour briller en soirée
Dan Simmons est surtout connu comme un merveilleux auteur de science-fiction. Mais il a également gagné le prix Bram Stoker (du nom de l’auteur de Dracula), qui récompense une oeuvre de Dark Fantasy ou d’horreur avec L’échiquier du mal. Certains « grands noms » ont également été récompensés depuis sa création en 1987.
Stephen King plusieurs fois, Thomas Harris avec le silence des agneaux ou encore Peter Straub.