RomanScience-fiction

Malevil

Auteur : Merle, Robert

Format : 636 pages

Note :

Editeur : Gallimard

Année de parution : 1972

La 4ème de couverture

Une guerre atomique dévaste la planète, et dans la France détruite un groupe de survivants s’organise en communauté sédentaire derrière les remparts d’une forteresse. Le groupe arrivera-t-il à surmonter les dangers qui naissent chaque jour de sa situation, de l’indiscipline de ses membres, de leurs différences idéologiques, et surtout des bandes armées qui convoitent leurs réserves et leur « nid crénelé » ?

Le pitch

Emmanuel est le narrateur, le héros charismatique, un peu super-héros parfois (ce qui aurait tendance à être par moment un peu énervant), qui prend les rênes de la communauté de Malevil.
Malevil ? C’est un château à l’intérieur duquel une petite communauté a survécu à une explosion que l’on imagine nucléaire. Les épais murs de pierres ont permis à un certain nombre de personnes de résister par hasard à l’explosion et aux radiations.

L’histoire est donc posée et le pitch est déjà plutôt sympa.

Maintenant, il va falloir survivre.

Evidemment plus rien ne fonctionne. Tous les appareils modernes sont HS, les réserves de nourriture ne sont pas éternelles, il faut bien se soigner également.
Pour dépasser toutes ces difficultés le groupe va devoir déployer une incroyable ingéniosité.

Et au passage, pourquoi ne pas en profiter pour créer une société meilleure ? Pour cela, la tolérance, l’égalité, la solidarité, la collaboration entre les hommes devra être mise en avant, même si parfois ce n’est pas si simple. En effet les différences idéologiques, religieuses, ou tout simplement les inimités sont exacerbées par la promiscuité.

Cependant, nos quelques rescapés ne sont pas les seuls à avoir pu en réchapper.
Des bandes errantes, d’autres petites communautés , des individus isolés adoreraient profiter eux aussi des remparts de Malevil et de véritables guerres vont se déclencher, forçant nos amis à utiliser, la aussi, toutes sortes de stratégies.
Je t’assure que tu ne t’arrêteras pas une seconde de lire pendant LA bataille…

L’avis de Julien

Oh – my – god !
Oui, j’ai adoré ce roman.

En démarrant prudemment ma lecture, je n’avais aucune attente. Mon père (ou ma sœur je ne sais plus) sachant que j’aimais bien Robert Merle après la lecture de L’île, m’avait conseillé Malevil.

Ce roman que j’ai d’ailleurs envie de relire en écrivant cet article fait donc partie de mes meilleurs souvenirs de lecture : l’écriture de Robert Merle, plutôt savante mais accessible, une histoire passionnante, un suspense à toute épreuve et des thèmes modernes (comme la place de la femme, qui je l’avoue est d’ailleurs bien en retrait dans l’histoire) me font le placer bien haut dans mes tops !

Pour briller en soirée

Pour moi Malevil était un roman de science-fiction post-apocalyptique.
Il fait également partie d’un sous-domaine : la robinsonnade.
Le héros (ici le groupe) se retrouve isolé du monde et doit inventer les moyens de sa propre survie.
Le roman Robinson Crusoé a inspiré ce terme.

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3 réflexions sur “Malevil

  • Un livre prenant et bien écrit. Le narrateur a une manière bien particulière d’évaluer ts ceux qui l’entourent pour leur assigner des tâches et des rôles les plus adaptés aux situations qui se présentent dans ce nouveau monde. On le voit habilement mener les débats et faire passer pour partagées des décisions qu’il a prises en amont.
    J’ai apprécié les réflexions sur le changement du rapport au temps qui passe, après l’évènement qui a rendu inutilisables toutes les machines censées nous en faire gagner. Celles sur la religion et comment les croyances peuvent évoluer dans ce contexte.
    Par contre sa description des femmes, effectivement, ouille! Je ne sais pas si Robert Merle a eu les mêmes exemples familiaux qu’il décrit pour Emmanuel, mais bon. Elles sont plus décrites par leur physique et avec qui elles « vont » que par leurs qualités. Quand le narrateur admet qu’une d’entre elles a une bonne idée, c’est pour dire que c’est vraiment super étonnant. Et « une réaction féminine » c’est pleurer en soupirant. ça pique un peu beaucoup 😉
    Merci de me l’avoir conseillé (merci Marion de me l’avoir prêté)!

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  • Oui, la littérature nous permet également de voir qu’heureusement les mentalités évoluent.
    Content que tu aies apprécié ta lecture !

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