Roman

Victor Hugo vient de mourir

Auteur : Perrignon, Judith

Format : 165 pages

Note :

La 4ème de couverture

Vibrez de la ferveur et de la fureur de Paris, vivez les funérailles de l’Immortel.
Le poète vient de rendre son dernier souffle et, déjà, la nouvelle court les rues, entre dans les boutiques, les ateliers, les bureaux. Paris est pris de fièvre. Chacun veut rendre un dernier hommage et participer aux obsèques nationales qui mèneront l’Immortel au Panthéon.
Deux millions de personnes se presseront sur le parcours du corbillard en ce jour de funérailles intense et inoubliable.
D’un événement historique et en tout point exceptionnel naît un texte intime et épique où tout est vrai, tout est roman.

Le pitch

Victor Hugo se meurt depuis quelques jours. La vie le quitte et sa famille, ses amis, des politiques se pressent autour de lui.
Je ne spoile (gâcher, gâter selon google translate) rien en disant que le vieil homme va mourir et qu’avec sa mort va se déclencher une espèce de combat pour savoir qui saura le mieux utiliser cet événement.

Judith Perrignon va nous plonger dans ce Paris de la fin du 19ème siècle, ce Paris qui paraît peut-être pour la première fois s’unir autour de la peine que va causer la mort de cet immense auteur, cet utopiste, ce poète, ce romancier qui aura si bien su plaider la cause des misérables, des révolutionnaires, du peuple.

Ils sont unis car rien se sera plus jamais comme avant. Cependant chaque groupe (la préfecture, les anarchistes, les communards…) veut utiliser ce défilé pour faire briller ses idées.
Ce sera à qui réussira le mieux à brandir son étendard (le drapeau rouge, le drapeau noir…) ou à détruire les autres.
A qui pourra mettre le mieux ses idées en avant, qui des anti-cléricaux et des cathos prendra le dessus…

L’avis de Julien

Il m’est difficile de commenter cette oeuvre. L’histoire est si bien écrite, l’atmosphère de ce Paris si bien retranscrite que j’ai peur de dénaturer le roman.

Je peux juste te dire que tu ne dois pas hésiter une seule seconde à lire Victor Hugo Vient de Mourir et à te plonger dans ces rues en compagnie d’ouvriers, de gens du peuple. Ceux qui n’avaient peut-être jamais lu aucune ligne du poète mais ont permis à ses idées de parcourir les siècles.

De plus, le roman est extrêmement bien documenté et nous (re)découvrons avec plaisir certains événements et certains personnages marquants de cette fin de siècle.

Je terminerais ma petite chronique avec deux petites citations. L’une de Judith Perrignon :

L’immensité, le trop plein, le fatras officiel, la foule, les camelots venus vendre des médailles du poète ou quelques menus pacotilles sans rapport avec la cérémonie. Mais le vide, comment le dire ?

et l’autre tirée d’une lettre de Victor Hugo himself, mot de réconfort à son ami Vacquerie :

Votre coeur ne peut être frappé sans que le mien saigne. Que d’âmes douces et tendres au-dessus de nous dans le bleu sombre de la mort. Vous les voyez n’est-ce-pas ? Moi aussi. Aimons-nous.

Pour briller en soirée

Lors des funérailles de Victor Hugo, près de 2 millions de personnes se sont amassées sur les trottoirs, aux fenêtres des appartements, dans les vitrines et même sur des escabeaux.
C’était la première fois qu’un poète avait droit à des obsèques nationales.
Des photographies de Danguy illustrent cet incroyable moment.

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