Roman

Fight Club

Auteur : Palahniuk, Chuck

Format : 291 pages

Note :

Editeur : Gallimard / Folio SF

Année de parution : 1996

La 4ème de couverture

Laisse-moi te parler de Tyler. Tyler dit : les choses que tu possèdes finissent toujours par te posséder. C’est seulement après avoir tout perdu que tu es libre de faire ce dont tu as envie. Le fight club t’offre cette liberté.
Première règle du fight club : tu ne parles pas du fight club. Deuxième règle du fight club : tu ne parles pas du fight club.
Tyler dit que chercher à s’améliorer, c’est rien que de la branlette. Tyler dit que l’autodestruction est sans doute la réponse.

Le pitch

Le héros et narrateur est un jeune homme qui erre sans but dans sa vie. Il s’ennuie dans son boulot, il s’ennuie chez lui.
Complètement passif, sa rencontre sur une plage avec Tyler Durden va tout chambouler.
Après l’incendie de son appartement il va fonder avec Tyler le fight club.
Ce club permet à des jeunes de combattre à mains nues et, en ressentant la douleur, de se sentir vivant, d’avoir prise sur leur destin.

Tyler, anarchiste, fonde le projet Chaos afin de renverser ce qu’il considère comme une triste société de consommation.

L’avis de Julien

Je considère Fight Club de David Fincher comme l’un de mes films cultes. Pour cette raison j’ai un peu hésité avant de me lancer dans la lecture. Cependant diverses expériences m’ont prouvé que lire l’oeuvre après avoir vu le film n’était pas une mauvaise chose (Mystic River, Les fils de l’homme).
Il va de soi que vous pouvez lire sereinement cette chronique, je ne dévoilerai rien.

Donc, le roman repose sur les relations particulières entre le narrateur, Tyler Durden et Marla. Le narrateur, j’en ai parlé pendant le pitch, va découvrir sa vie en créant le fight club. Toute cette violence et cette souffrance vont l’ancrer dans cette existence qui filait sans but.

Tyler est, quant à lui, un anti-conformiste, un anarchiste, sorte de gourou pour le narrateur qui va le sauver mais aussi le paumer. La création du club, des règles (on ne parle pas du fight club !) et du projet chaos, c’est lui.

Marla est une jeune toxicomane que le héros va rencontrer lors de réunions qui regroupent des malades en phase terminal. Cette rencontre entre faux malades va être également un détonateur dans la vie de notre « héros »

Tout le roman repose sur les relations entre ces 3 personnages et sur la folie qui émane de chacun d’eux. Le style de l’auteur, qui parait un peu brouillon, décousu, ajoute à cette folie ambiante.

Au final, je me dis que j’aurais adoré lire ce roman avant afin d’avoir peut-être un peu moins d’images en tête et profiter à fond du retournement de situation (twist ending).
Cependant, c’est violent, c’est perché, et je n’ai pas souvenir d’un bouquin qui ressemble à celui-ci, en tout cas dans le style !

Les règles du Fight Club

La première règle du Fight Club est : il est interdit de parler du Fight Club. La seconde règle du Fight Club est : il est interdit de parler du Fight Club.
La troisième : seulement deux hommes par combat.
La quatrième : un seul combat à la fois.
La cinquième : pas de chemise, ni de chaussures.
La sixième : quelqu’un crie stop, quelqu’un s’écroule ou n’en peut plus, le combat est terminé.
La septième : les combats continueront aussi longtemps que nécessaire.
Et huitième et dernière règle : si c’est votre première soirée au Fight Club, vous devez vous battre.

Pour briller en soirée

De nombreux films ont provoqué un véritable raz de marée de théories sur les blogs. Inception, Interstellar, et le film de David Fincher n’en manque pas.

Les théories sur Marla, notamment, valent le coup d’être lues, et j’ai hâte de regarder ce film de nouveau pour confirmer / infirmer tout ça (et là, ne clique pas si tu ne l’as encore lu/vu)

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